Spartacus - Emporte-moi - Agron/Nasir - G

Songfic destinée à EmmaAngel l'an passé.... A l'époque elle avait le bon goût d'aimer de beaux mecs! Ca n'a pas duré hélas!

Les personnages de la série ne m’appartiennent pas. Ils sont la propriété exclusive de:  Steven S. DeKnight Je ne tire aucun bénéfice de leur mise en situation dans cette fiction.
 
 
Dans un monde de souffrance et de chaos, ils avaient eu l’immense privilège d’être bénis des dieux. Ceux-ci avaient mis Agron sur la route de Nasir et Nasir sur la route d’Agron. Certes, les deux hommes ne s’étaient pas reconnus au premier coup d’œil, mais il n’avait pas fallu beaucoup de temps pour que le blond Germain tombe sous le charme du brun Syrien, pour que le frêle esclave personnel qui n’avait jamais rien connu d’autre que cette vie au point d’en être fier soit attiré par le superbe gladiateur.
Ils avaient su oublier leurs différences pour conjuguer leurs ressemblances, leurs espoirs partagés, leurs idéaux identiques. Ils avaient su, au milieu de la tourmente se créer un havre de paix formé de leurs mains réunies.

Quand il regardait son amant, Nasir sentait son cœur se gonfler de bonheur. Il aurait aimé savoir, comme Spartacus, manier les mots, pour dire à l’homme de sa vie combien il comptait pour lui.
 
Un jour ils seraient en sécurité, dans un monde où il n’y aurait plus d’esclaves ni de maîtres. Un jour ils toucheraient à une rive où le bonheur serait permis, où la guerre ne serait plus. Un jour ils auraient le droit, eux aussi d’être heureux.

Blotti contre le corps chaud de son amant, Nasir se laissait aller à penser à ce futur qu’il espérait, ce futur où ils n’auraient plus à se cacher, à fuir, à se battre. Ce futur où son amant resterait à ses côtés, où il n’aurait plus à trembler pour lui.

Lorsqu’il était ainsi, simplement à sa place, il ne voulait qu’une chose : que le ciel s’entrouvre pour les emmener là où ils pourraient vivre leur amour sans crainte.
 
Agron avait refermé ses bras sur son amant, comme pour retenir ce trésor qu’il s’émerveillait encore de posséder. De son enfance insouciante dans la petite ferme familiale, il gardait la nostalgie de la tendresse d’une mère, de la bienveillance d’un père, de l’admiration d’un petit frère, ce petit frère tombé en le protégeant, lui qui aurait dû être le protecteur.

Depuis qu’il avait trouvé Nasir, il avait retrouvé tout cela : Nasir était tendre comme une mère, bienveillant comme un père, admiratif comme un petit frère, et il lui apportait en plus l’amour d’un amant, la volupté des sens et l’apaisement de l’âme.

Nasir était sa vie, son espoir, son horizon, son but ultime.
 
Ils se murmuraient des mots sans queue ni tête dans la moiteur de la nuit, ils se faisaient des serments qu’ils ne pourraient peut-être pas tenir, bâtissaient des empires qu’ils n’érigeraient jamais, fomentaient des révoltes qu’ils n’oseraient pas, tissaient des lendemains qu’ils ne connaîtraient peut-être pas…
Le danger était partout : la faim, la soif, les batailles, la maladie, la trahison…

Au camp ils pouvaient se sentir en sécurité, mais, guerrier dans l’âme, Agron savait que cela pouvait être trompeur. Les légions romaines étaient innombrables, bien armées, bien entraînées. Certes, elles n’avaient pas la même motivation qu’eux : la liberté est la plus redoutable des armes parce que qui se bat pour elle ne reculera devant rien, mais elles pouvaient vaincre malgré tout.

Alors, lorsqu’il s’abandonnait à l’amour, lorsque le corps de son compagnon épousait le sien, lorsque retentissaient leurs soupirs d’aise, il oubliait pour un instant et se laissait entraîner vers un ailleurs qui n’appartenait qu’à eux.
 
Un jour ils seraient libres, soit dans une contrée où personne ne les atteindrait, soit dans cet autre monde que tant des leurs avaient rejoint. Ils ne demandaient pas grand-chose au destin, simplement de ne pas les séparer, de ne pas désunir leurs mains, crucifier leurs cœurs en déchirant cette âme enfin complète qu’ils partageaient.

C’était le grand soir, le soir avant l’ultime bataille. Demain ils seraient libres ou ils seraient morts. Alors, à cet instant précis, ils voulaient simplement être tous les deux, oublieux de tout le reste, insouciant des heures à venir comme de celles accomplies. Ils voulaient s’unir pour se transporter ailleurs, là où rien ne les atteindrait, là où seule la force de leur amour soufflerait.
 
Ils reposaient, apaisés. Nasir était blotti contre le flanc de son amant, sa chevelure brune éparse sur le torse musclé. Le bras d’Agron entourait les épaules de son compagnon, le ramenait vers lui, même dans le sommeil.

Ils reposaient sous l’œil des étoiles et de la lune, enlacés, image éternelle des amants repus et amoureux.

Ils reposaient et leurs songes étaient heureux.

Demain ils joueraient leur vie, mais ce soir ils étaient seuls dans un monde où tout était possible.
 
 
Chanson d’Alain Barrière

Je trouve qu'il n'y a pas assez de fanfictions sur ce couple, merci Cissy pour celle-ci (ça rime ) je vais de suite la copier et la mettre avec celle de Natasia

Merci beaucoup à vous deux.. 

J'aime aussi beaucoup ce couple qui était une bulle de tendresse dans la violence de la série. Ton texte retranscrit à merveille leurs sentiments

Cissy, une belle songfic

  C'est vrai qu'à l'époque Emma avait bon goût !

Agron a trouvé un vrai refuge dans les bras de Nasir. L'adorable Nasir, mélange de force et de tellement de sensualité.  

Très belle songfic Cissy et superbe chanson.

Merci beaucoup les filles..    Oui... Dommage que depuis Emma ait replongé dans son trip "mec moche"...

j'ai regardé la série pour ce couple  ils sont complémentaires. Un belle songfic dame Cissy

Merci Aragone!