Merlin - Notre destin -Merlin/Arthur - PG 13

J'aime beaucoup les derniers chapitres que tu as postés : la relation entre Arthur et Merlin prend un nouveau tourment, et la relation fraternelle entre Arthur et Morgane est très belle aussi.

J'espère que Gwen ne leur posera pas de problème après qu'elle ait vue Arthur et Merlin s'embrasser.

J'ai hâte de lire la suite de cette histoire !!! 

Trop heureuse de vos commentaires, je vous sors un nouveau chapitre ^^



Chapitre 33

Arthur se réveilla en sentant de douces caresses sur son visage. Il ouvrit les yeux et vit son amour le regarder avec un sourire doux aux lèvres.
 
- Bonjour mon Prince.
- Bonjour mon ange gardien. Même si j'apprécie, en quel honneur ai-je le droit à un réveil aussi doux ?
- Je ne voulais pas effrayer ta sœur en te réveillant comme d'habitude.
- Je vais donc demander à ma sœur de dormir plus souvent avec moi.
 
Il agrippa le brun par la nuque puis il posa tendrement ses lèvres sur les siennes.
 
- Que fait Morgana ici ? Un cauchemar ?
- Oui.
- Heureusement, elle peut compter sur vous Arthur.
 
Il l'embrassa une nouvelle fois.
 
- Je vais prévenir Gwen t'apporter le repas de Lady Morgana ici.
- D'accord. Mais fais attention à elle.
- Ne vous en faîtes pas.
 
Son brun l'embrassa à son tour, les joues rougies, avant de sortir de la chambre.
 
Il se redressa dans son lit puis il regarda sa sœur. Il caressa son front puis sa joue gauche.
 
- Morgana. Réveilles-toi.
- Arthur ? Que...
 
Il la vit froncer les sourcils puis soupirer avant de se redresser à ses côtés.
 
- Tout était vrai. Lui dit la brune.
- Oui. Merlin est allé dire à Gwen de t'apporter ton petit-déjeuner ici.
- D'accord.
 
Il eut un petit silence.
 
- Arthur. Comment allons-nous retrouver tes futurs chevaliers ? Et surtout faire en sorte que Père les accepte à Camelot ?
- Pour les retrouver, mon ange gardien peut le faire avec un sort. Ou une simple missive. Pour père. S'ils sauvent Camelot, je pourrai lui demander de les garder pour les remercier.
- Je plaiderai à tes côtés.
- Merci.
 
Il la prit contre lui jusqu'à ce qu'on frappa à la porte.
 
Gwen entra à la suite de Merlin. Elle posa le plateau près du sien, puis elle sortit sans un regard.
 
- Au moins, elle a comprit. Soupira-t-il.
 
Il regarda ensuite son brun.
 
- Merlin, j'ai une mission à te confier.
- Je vous écoute, Arthur.
- J'ai besoin que tu contactes Lancelot et Gwaine et que tu leur demande de venir.
 
Il ne pouvait pas parler de Perceval, à cette époque, il ne le connaissait pas encore.
 
- D'accord, mais pourquoi ?
- J'ai eu une vision. Un danger approche. Morgause va s'en prendre au royaume. Nous avons besoin d'aide. Répondit sa sœur.
- Bien. Je le fais au plus vite.
- Mais avant, tu déjeunes avec nous. Dit-il.
- Bien. Vos majestés.
 
¤¤¤
 
Ils avaient déjeuner et ils s'étaient préparés. Sa sœur était revenue dans sa chambre pour ne pas être seule et parler de ce qui allait suivre.
 
- Arthur ?
- Oui, Morgana ?
- Dans notre ancienne vie, pourquoi tu ne m'as pas tué ?
 
Il était de dos, mais il se retourna vivement.
 
- Pardon ? Comment j'aurai pu te tuer ? Tu es ma sœur.
- Mais j'ai fait tellement de mal !
 
Il la prit dans ses bras.
 
- Tu n'es plus elle. Tu ne seras jamais elle. Même si tu faisais le mal et que je voulais mettre un terme à cela, je n'arrêtais pas de penser au fait que nous partagions le même sang. Je ne pouvais pas tuer ma sœur. Puis, ce n'était pas mon destin.
- Tu m'aimais malgré tout ?
- Oui. Et je t'aime encore et toujours.
- Je t'aime aussi Arthur.
 
Il la serra un moment contre lui. Il sentait ses mains contre son dos serrer sa tunique.
 
Ils ne se séparèrent que lorsqu'on frappa à sa porte.
 
- Entrez.
 
Il regarda du coin de l'œil sa sœur quand Leon entra dans sa chambre.
 
- Prince Arthur, le Roi vous demande.
- J'arrive.
 
Il vit et ressentit la peur de sa sœur d'être seule quand elle lui prit l'avant bras gauche.
 
- Leon. Pouvez-vous accompagner à ma place, Morgana au marché ?
- Bien sûr, Prince Arthur. Si cela vous convient Milady.
- C'est un honneur.
 
Il sourit devant les rougeurs sur les joues de sœur ainsi que celles sur les joues de Leon.
 
Ils sortirent tous les trois de sa chambre. Sa sœur et son futur chevalier partirent vers la droite, alors que lui, il alla vers la gauche quand ils arrivèrent au bout du couloir.

Merci pour ce beau chapitre !!!   Un début de rapprochement entre Léon et Morgane se profile doucement 

Un très joli chapitre, annonciateur de nouvelles péripéties à venir et d'une future histoire d'amour

De beau moment entre Arthur et Morgane.

C'est mignon de la voir timide devant Léon.

Chapitre 34

Arthur avait peur de ne pas réussir à repousser Morgause et son armée d'immortels. Tout avait changé depuis sa première vie, alors...
 
- Arthur ?
 
Il regarda son amant qui était à ses côtés. Il le prit contre lui.
 
- Que vous arrive-t-il mon aimé ? Lui demanda son brun. 
- La vision de Morgana. Et si nous n'arrivions pas à la changer ? Et si ...
 
Son sorcier venait de poser ses lèvres sur les siennes.
 
- Vous allez y arriver. Lancelot et Gwaine seront là pour vous aider. Sir Leon aussi. Et votre ange gardien fera tout pour vous protéger.
- Mais qu'il fasse attention à lui. Je ne saura vivre s'il lui arrivait quelque chose.
- Il ne vit que pour vous.
- Alors il doit mourir en même temps que moi. Donc si je survis au prochain combat, il le doit aussi.
- Mais...
 
Il le fit taire à son tour à l'embrassant.
 
- Tu allais dire une bêtise.
 
Ils se mirent front contre front.
 
Il avait besoin de cette proximité.
 
- Et Morgana. Est-elle protégée ?
- Oui. Morgause ne pourra pas se servir d'elle.
- Bien.
 
Il prit le visage du brun entre ses mains puis il l'embrassa sur le front, ses joues pour finir par ses lèvres. Le premier était chaste. À peine un effleurement. Puis le second était plus appuyé. Le troisième devint plus réel, leurs lèvres se mouvant. Le quatrième, leurs langues se rencontrèrent. Le cinquième était langoureux. Un vrai baiser amoureux.
 
- Je vous aime, mon ange gardien.
- Je vous aime aussi mon prince.
 
Ils s'embrassèrent une nouvelle fois jusqu'à ce qu'on frappe à la porte.
 
- Prince, ils sont là. Je les ai conduis chez Gaius, comme vous me l'avez demandé.
- Merci Leon.
- Merci à vous de m'avoir fait confiance.
 
Ils avaient avoué au chevalier roux la magie de Morgana et celle de Merlin. Il voulait que ses futurs chevaliers sachent. Il savait que Leon ne dirait rien au Roi parce que dans son autre vie, Leon avait été sauvé par des druides et il avait tenu pour eux. Donc, il n'avait rien contre la magie.
 
Ils avaient donc avoué la magie de sa sœur et de son valet au chevalier et lui avaient expliqué qu'après une vision de Morgana, ils savaient qu'ils allaient être attaqués. Il avait demandé à Merlin de faire revenir Lancelot et Gwaine. Qu'ils seraient bientôt à l'orée de la forêt. À ce moment-là, il faudrait les amener de nuit, chez le médecin, qui était au courant du secret lui aussi.
 
- Je sais que je peux compter sur toi. Va te reposer. La longue journée de sommeil est pour bientôt.
- Bien, Prince. Merlin.
 
Le chevalier sortit.
 
Il enlaça de nouveau son sorcier. Leur amour, par contre, ils n'en avaient parlé qu'à Morgana, Gaius et Gwen pour qu'elle arrête de le vouloir. Ses chevaliers seront après la bataille.
 
- Reste avec moi cette nuit. Je ne veux pas consommer notre amour, mais te garder dans mes bras.
- Et si on rentrait dans votre chambre ?
- Qui rentrerait à part ma sœur et toi ?
- Votre père.
- Père frappe avant d'entrée. Si tu ne veux pas, je comprend.
- Non. Je veux. Je veux dormir dans vos bras.
 
Il sourit devant ses rougeurs. Il caressa ses joues puis il posa un baiser dessus.
 
- Alors viens. Nous parlerons à tes amis, comme convenu, demain.
- D'accord.
 
Là, dans son lit avec Merlin, il rêva à ce que serait sa vie quand il serait Roi. Car des nuits ainsi, il en vivrait chaque nuit quand il porterait la responsabilité du Royaume.
 
¤¤¤
 
- Vous êtes quoi ? Demanda Gwaine en regardant Morgana et Merlin.
- Des sorciers, mon ami. Enfin, si tu me considères comme un ami. Dit son brun.
- Je ne t'ai jamais considéré comme un ami, mais comme un frère de cœur, Merlin. Et cela ne change rien. Je conçois que Lady Morgana soit une sorcière, mais toi ? Maladroit comme tu es.
 
Il vit son amant sourire en tapant le bras gauche de Gwaine.
 
- Tu es méchant.
 
Son futur chevalier se leva puis étreignit Merlin en lui ébouriffant les cheveux.
 
- Lancelot ? Je sais que tu savais pour Merlin...
- Donc vous savez, Prince Arthur, que le fait que Lady Morgana soit une sorcière ne me dérange pas.
- Merci. Et vous, Perceval, c'est bien ça ?
- Oui, Prince Arthur. Je n'ai rien contre la magie. Lancelot m'a parlé de son ami avec énormément de tendresse. Je sais que sa magie et je suppose que pour cette Lady c'est pareil, c'est une bonne magie. Si je peux vous aider, je le ferai.
- Merci.
 
Leon était avec eux dans l'atelier de Gaius.
 
- Bien. Maintenant, parlons du plan d'attaque.

Quelques heures romantiques avant d'engager un nouveau combat et une union solide entre des chevaliers et leur futur roi !

Encore un très bon chapitre

En effet un très beau chapitre comme l'a dit Emma ! 

Vivement la suite !

De beau et tendre moment avant la bataille 

Merci pour vos commentaires

Chapitre 35


Arthur était avec Merlin, Morgana, Gwaine, Lancelot, Perceval et Leon dans le laboratoire de Gaius.
 
- Nous n'allons pas attendre que Morgause et ses troupes viennent à Camelot. Nous allons aller à amont pour les confronter. Ainsi, Merlin et Morgana pourront utiliser la magie sans risques que le Roi les voit. Mais même s'ils sont compétents, nous n'allons pas les laisser s'occuper de tous, seuls. Expliqua-t-il. Nous allons nous séparer par groupe de deux et les prendre en cisaille. Leon et Perceval, Lancelot avec Gwaine et ...
- Non. Dit Merlin. Vous ne devez pas être seul.
- J'irai donc avec Morgana ou toi.
- Je préférerai que tu ailles avec Merlin, petit-frère. Même si je contrôle mes pouvoirs, je ne sais pas si je pourrai te protéger en faisant des sorts.
- Tu n'as juste pas confiance en toi, grande-sœur. Je suis sûr que tu y arriverais.
- Je ne vais pas prendre de risques avec ta vie, Arthur. Merlin est plus apte que moi pour te protéger. Puis cela sera plus logique de voir un Prince et un valet, qu'un valet seul.
- Milady a raison. Dit Leon.
- Bien. Maintenant que nous avons vu le plan, je vais aller dire au Roi que nous partons en campagne voir comment les gens perçoivent le royaume de Camelot.
 
¤¤¤
 
Ils venaient d'atteindre les limites du Royaume. Dès à présent, Morgana et Merlin pouvaient utiliser leurs pouvoirs sans craintes.
 
Ils se séparèrent.
 
Alors qu'ils étaient assez éloignés des autres, il fit arrêter son aimé.
 
- Merlin. Fais attention à toi, je t'en supplie.
- Je ne penserais à moi que lorsque je vous saurais en sécurité, mon Prince.
 
Il posa sa main droite sur la joue gauche de son sorcier.
 
- Je te l'ai déjà dit, mon aimé, mais je ne pourrais pas vivre sans toi à mes côtés. Alors, pour la grande religion, je te le demande encore une fois, fais attention à toi.
- Bien, je vais essayer.
 
Il sourit. Il savait qu'il ne pourrait pas avoir une meilleure réponse.
 
¤¤¤
 
La surprise avait prit au dépourvu Morgause car elle n'avait pas toute son armée. Elle avait eu du mal à donner ses ordres et utiliser ses pouvoirs. Surtout quand elle a su le nom de druide de Merlin.
 
Le peu qu'ils étaient et la magie de leur deux sorciers avaient suffit à la mettre en déroute. Certes, pour un temps, mais ce moment du passé n'existait plus.
 
- Vous n'êtes pas obligés de repartir de suite. Dit-il à Lancelot, Gwaine et Perceval.
- Le jour où vous serez Roi, nous resterons à vos côtés. Lui répondit Lancelot. Mais pour le moment, nous ne sommes pas à notre place à Camelot.
- Nous nous reverrons bientôt, Princesse.
- Peux-tu cesser de m'appeler ainsi, Gwaine ?
 
Ce dernier fit une grimace.
 
- Non. On verra quand vous serez Roi.
 
Il soupira, mais le sourire aux lèvres.
 
Il laissa son aimé dire au revoir à ses amis puis ils reprirent la route en direction de Camelot.
 
¤¤¤
 
Il était dans son lit, avec Merlin. Il embrassait tendrement ce dernier. Il ne voulait pas aller trop vite avec le brun, même si le sentir si prêt de lui, son odeur l'enveloppant, il aurait aimé pousser un peu les choses entre eux. Mais il respectait son aimé. Ils iraient donc au rythme que ce dernier voulait.
 
Il posa un baiser sur la peau blanche de la gorge de Merlin.
 
- Ce n'est qu'une éraflure, mon Prince.
- Une éraflure que tu as eu en déviant au dernier moment la flèche qui venait vers toi car tu me protégeais.
- Et vous, Arthur...
 
Son brun effleura sa hanche droite.
 
- N'avez-vous pas été blessé en prenant un coup à ma place ?
- Certes. Mais je savais que tu ne ferais pas attention à ta sécurité, si tu faisais attention à la mienne.
 
Il posa un autre baiser sur la gorge gracile de son aimé. Baiser qu'il amena jusqu'aux lèvres de Merlin.

Une nouvelle bataille de remportée contre des forces obscures L'union fait la force !! Le tout suivi d'un très joli moment de douceur entre Arthur et Merlin

Un très beau chapitre tout en douceur, j'aime beaucoup ! 

Coucou

Cela faisait un moment que je n'avais pas lu de fiction sur Arthur et Merlin, du coup j'ai lu la tienne et j'ai beaucoup aimé. La trame principale de faire revenir Arthur dans le passé est vraiment super, cela permet à d'autres liens de se former et puis je suis vraiment contente qu'Arthur et Morgana aient ce lien fraternel Et naturellement, je suis aussi très contente que le couple soit Arthur et Merlin...ils sont trop choux

Merci pour vous commentaires



Chapitre 36

Arthur se réveilla de nouveau en sursaut après avoir vu un moment de son passé.
 
- Arthur. Qu'y-a-t-il ?
- Morgana. Désolé de t'avoir réveillé.
 
Sa sœur n'avait pas été bien la veille, alors elle avait dormi avec lui.
 
- Tu as eu une vision du passé ? Lui demanda cette dernière.
- Oui. Lors de mon anniversaire...
 
Il vit les yeux de sa sœur devenir doré. Il savait que l'ancienne religion lui faisait aussi voir. Elle ferma les yeux le souffle court.
 
- Que devons-nous faire, Arthur ?
- Comme d'habitude, changer les choses. Déjà, tu n'es plus sous l'influence de Morgause. Tu peux avec Merlin empêcher que Père soit blessé. Et même si c'était le cas, vous le sauveriez. Notre traître d'oncle n'est pas présent.
- Oui.
- Tout va bien se passer. Dit-il en l'enlaçant.
 
Il savait combien sa sœur était fragile de voir son ancien elle. Il la sentit se détendre. Il sourit, elle s'était rendormie. Lui, il revoyait son ancienne vie. Son père mourant, Merlin déguisé en Emrys, seule fois qu'il avait fait confiance en la magie, la mort de son père, son couronnement.
 
Il passa sa main droite sur son visage. Rien ne se passerait de la même manière.
 
Son père ne sera pas blessé, il savait qui était Merlin, il avait confiance en la magie et il ne sera pas encore Roi.
 
Sur de cela, il ferma les yeux.
 
¤¤¤
 
Depuis son entrée dans la chambre, il trouvait Merlin étrange. Il avait les joues un peu plus rougies que d'habitude, il triturait ses doigts et il n'osait pas le regarder. N'en pouvant plus de le voir ainsi, se demandant ce qu'il y avait, ayant peur que le brun ne veuille plus de lui car ils avaient dépassé les baisers pour des caresses, il se leva puis l'enlaça par la taille, dos à lui.
 
- Merlin, mon aimé, que t'arrive-t-il ? Et ne me dis pas rien, je te connais.
- Ce n'est rien Arthur.
 
 
Il le tourna dans ses bras.
 
- Qu'ai-je fait pour que tu me mentes ainsi ?
- Je n'ose pas.
- Tu n'oses pas quoi ?
- Vous êtes Prince, Arthur.
- Je sais.
- Et nous sommes un jour spécial pour vous.
 
Il sourit. Il comprit.
 
- Tu as un présent pour moi, c'est ça ?
- Oui.
- Tu sais, je suis peut-être Prince, j'ai des biens, mais la plus précieuse chose que j'ai, c'est ton amour, Merlin. Sans toi, je ne suis rien.
- Ne dites pas cela.
- Pourtant, c'est la vérité. Je sais que je ne pourrais pas être un Roi digne, si tu n'es pas sur le trône avec moi. Je suis le Prince que tu vois grâce à toi.
 
Il le vit rougir. Il posa sa main droite sur sa joue gauche et la caressa.
 
- Je vous aime Merlin Emrys grand druide de tous les temps.
 
Son brun sourit.
 
- Je vous aime aussi Prince Arthur Pendragon.
 
Ils s'embrassèrent tendrement. Ils restèrent un moment front contre front, juste pour profiter de ce moment.
 
- Arthur, quand j'ai pris quelques jours pour voyager, j'ai appris...
- Ne te sens pas obligé de m'en parler.
- Je ne me sens pas obligé. Pendant ce voyage, j'ai appris à faire ceci.
 
Il soupira intérieurement de soulagement. Il avait peur qu'il lui parle de Balinor. Il savait que cela aurait été difficile pour son aimé de parler de son père. Surtout que tant qu'il ne serait pas Roi, il ne pouvait pas le faire revenir.
 
- Joyeux Anniversaire Arthur.
 
Il sourit tendrement en voyant le dragon fait de bois.
 
- Il est magnifique. Merci.
 
Il l'embrassa tendrement.
 
- Vous aimez vraiment ?
- Oui. C'est la première fois que l'on me fait un cadeau. En général, on m'achète quelque chose. Sauf une fois Morgana, quand elle est arrivée au château. Alors oui, j'aime ton cadeau mon aimé. Il me fait plus plaisir que tout ce que je vais recevoir aujourd'hui car tu l'as fait pour moi. Tu as pris le temps de le faire pour moi. Cela me touche énormément.
 
Il l'embrassa de nouveau posant sa main droite sur sa joue gauche rougie et apprécia sa chaleur.
 
- Je vous aime Arthur Pendragon.
- Je t'aime aussi Merlin Emrys, mon ange gardien.
 
Ils se sourirent puis s'embrassèrent une nouvelle fois.

J'aime beaucoup ce chapitre, tout en douceur. Merlin qui offre un cadeau à Arthur pour son anniversaire !! 

Vivement la suite ! 

Ils sont tellement mignons ces deux là Un joli cadeau pour un bel anniversaire !

Encore une catastrophe d'évité et de beaux moments entre notre mignon petit couple 

Merci pour vos commentaires, ils me motivent.





Chapitre 37

Arthur n'était pas Roi. Son père allait bien et ce dernier avait questionné lui-même les fanfaron qui avaient voulu l'empoisonner.
 
Odin allait payer son affront. Son père était des plus énervé. Mais il avait réussi à la raisonner pour ne pas attaquer sans réfléchir.
 
Il rentra dans sa chambre avec son aimé après le banquet qu'il y avait eu en son honneur. Il sourit en regardant les cadeaux de Morgana et de Merlin côte à côte. Sa sœur lui avait offert une chemise, de couleur vert foncé. Elle était magnifique.
 
Son aimé l'enlaça.
 
- Encore joyeux anniversaire Arthur.
- Merci.
 
Il se tourna puis après avoir caressé ses joues, il l'embrassa langoureusement.
 
- Je vous aime Arthur.
- Je t'aime tout autant.
 
Ils se sourirent avant de s'embrasser, encore et encore.
 
À bout de souffle, ils se mirent front contre front.
 
- Merlin, c'est quand ton anniversaire ?
- Je suis né au moment de l'équinoxe d'automne.
- Qui est ?
 
Il vit son brun sourire.
 
- Entre le 21 et le 24 septembre. Mère étant seule, ne sait pas exactement le jour de mon année de naissance.
- J'ai raté ton anniversaire. Pourquoi ne pas me l'avoir dit ? Quelqu'un te l'a souhaité ?
- Non.
- Merlin, dis-moi ce qui te plairait ? Je ferais tout ce que tu voudras.
- J'ai déjà eu un magnifique cadeau, vous m'aimez Arthur, vous, le Prince, l'héritier de Camelot. Vous m'aimez moi, un sorcier.
- C'est toi mon plus beau cadeau Merlin. Je t'en prie, dis-moi ce qui te plairait comme cadeau. Une augmentation ? Un atelier rien que pour toi ? Un cheval ? Des vacances ? Revoir ta mère. Peu importe, dis-moi.
- Je voudrais, dormir avec vous cette nuit.
- Cela ne peut pas être ton cadeau. Car j'allais te le demander.
 
Il le vit sourire les joues rougies.
 
- J'ai déjà tout ce qu'il me faut.
- Bien, je trouverais moi-même.
 
Il l'embrassa encore avant de se déshabiller et de s'allonger dans son lit.
 
Qu'est-ce qu'il aimait avec Merlin dans ses bras. Même s'il était heureux que son père soit en vie, le moment où il serait libre avec son sorcier n'était pas pour tout de suite.
 
¤¤¤
 
- Quoi ? Mais pourquoi il n'a rien dit ? Demanda sa sœur.
- Je ne sais pas. Et il ne veut rien. Mais je veux lui faire un beau cadeau. J'ai demandé à ce qu'il reçoive un peu plus d'argent car il est l'apprenti de Gaius et mon valet. Mais ce n'est pas un vrai cadeau. Je ne sais pas quoi lui offrir.
- Nous trouverons petit frère.
 
Il l'enlaça.
 
- J'avais raison. Dit Morgana.
- Sur quoi ?
- Cette couleur te va très bien.
 
Il portait le cadeau de sa sœur.
 
- Merci. Tu as toujours eu bon goût.
 
Il posa un baiser sur son front. 
 
- Sinon, tu voulais me voir pour quoi ? Demanda-t-il.
- J'ai eu une vision. Un homme est à la recherche d'un œuf de dragon.
 
Des flash lui revinrent. L'ancien apprenti de Gaius. Le mensonge de Merlin.
 
- Je dois voir quelqu'un.
- Qui ?
 
Devait-il la présenter au grand dragon ?
 
- Suis-moi.
 
Discrètement, ils se glissèrent dans les sous sol.
 
- Prince Arthur, Lady Morgana.
- Un... Un dragon. Souffla sa sœur.
- Morgana a eu une vision. L'ancien page de Gaius va venir voler le troisième fragment du triskèle d'Ashkanar pour retrouver un œuf de dragon. Et il existe vraiment.
- Je ne suis donc pas le seul. Vous m'apportez une très bonne nouvelle. Je n'ai pas eu de vision de l'ancienne religion, donc ce n'est pas pour aujourd'hui. Peut-être que le fait que ce soit Lady Morgana qui a eu la vision, veut dire que vous pouvez empêcher l'histoire de se reproduire bien avant l'arrivée de l'homme à Camelot.
- Vous avez sûrement raison.
- Prince Arthur. J'aimerai voir cet œuf, mais je ne le peux pas ici, alors protégez-le jusqu'à ce que je puisse le voir, même éclos.
- Je vous le promet.
 
Ils remontèrent et sortirent en faisant attention de ne pas être vu.
 
- Alors, que faisons-nous ? Lui demanda sa sœur.
- Nous allons à la recherche de l'oeuf.

Beau chapitre 

Arthur qui se triture les méninges pour trouver un cadeau digne de ce nom à son sorcier Et une nouvelle aventure qui se profile à l'horizon avec cet oeuf de dragon ! J'aime vraiment beaucoup

Arthur essaie de trouver le meilleur cadeau d'anniversaire à offrir à son aimé ! J'aime beaucoup ce chapitre !
Vivement la suite !! 

Merci pour vos commentaires, ils me font très plaisir.


Chapitre 38

Arthur et Morgana étaient allés trouver Merlin pour parler de la vision de la jeune femme. Ils avaient décidé de partir sur le champ. Ils avaient dit à son père qu'ils partaient pour une visite des terres.
 
L'ancienne religion lui faisait voir des brides de souvenirs appartenant à l'ancien Merlin. Il avait dû rassurer son aimé quand il avait les flashs. Il devrait lui dire la vérité, mais il ne se sentait pas prêt. Alors il mentait en disant qu'il était fatigué, qu'il irait voir Gaius si ça continuait.
 
Après plusieurs jours et grâce à l'aide de la magie, ils trouvèrent l'oeuf.
 
Il était de couleur bleu clair, d'un côté arrondi et de l'autre en pic.
 
- Que faisons-nous maintenant ? Nous ne pouvons pas l'apporter à Camelot. Dit sa sœur.
- Je sais où le cacher, mais il vaut mieux que j'y aille seul. Dit Merlin.
 
Il comprit qu'il comptait l'amener à Balinor.
 
- Tu peux faire une partie du chemin avec nous, ou tu dois partir de suite de ton côté Merlin ? Demanda Morgana.
- Je peux faire un bout de chemin avec vous.
 
¤¤¤
 
- Sois prudent mon aimé.
 
Il embrassa son sorcier.
 
- Promis.
 
Après un autre baiser, Merlin s'en alla.
 
- Tout s'est bien passé, ça ne peut que continuer. Lui dit sa sœur.
- Je l'espère.
- Arthur, pourquoi tu ne lui dis pas que tu viens du futur ?
- J'ai encore du mal à y croire moi-même. Alors lui en parler ?
- Tu n'y crois pas ?
- J'ai peur que cette nouvelle vie soit un rêve que je fais entre la vie et la mort. Une espèce de vision de ce qu'aurait été ma vie si j'avais su pour la magie de Merlin et aussi la tienne.
- Tu as peur.
- Oui. Car je veux vraiment t'avoir sauvé du mal. Je veux vraiment être en couple avec Merlin. Je...
- Calme-toi.
 
Sa sœur le prit dans ses bras.
 
*****
 
Merlin venait d'arriver à la grotte où vivait Balinor.
 
- Mon fils.
- Père.
 
Ils se prirent dans les bras.
 
- Que viens-tu faire ici ? Une simple visite ?
- Non. Je suis venu te confier quelque chose.
 
Il sortit l'œuf du sac où ils l'avaient mis.
 
- Ce n'est pas possible. C'est bien ce que je pense ?
- Oui. Le dernier œuf de dragon qui existe.
 
Il vit le froncement de sourcils de son père.
 
- Elle va bientôt éclore. D'ici la fin du mois.
- Je ne peux pas rester. Mais je peux demander à Arthur de revenir.
- Le Prince ?
- Lady Morgana a eu la vision d'un homme voulant des gardes qui mèneraient à cet œuf. Elle en a parlé en premier à Arthur qui est venu m'en parler. Nous sommes partis tous les trois à sa recherche. Dit-il en caressant l'œuf.
- Le Prince et la pupille du Roi sont partis à la recherche d'un œuf de dragon pour le protéger ?
- Oui.
- Ils sont vraiment très différents d'Uther. C'est bien. Ce garçon doit tenir de sa défunte mère. Elle était la bonté même. En tout cas, elle sera en sécurité ici.
- Vous dîtes elle ?
- Oui. Je peux le ressentir, ce dragon, est une dragonne.
- Une petite perle. Je demanderais à Arthur si je peux revenir. Je pense qu'il sera d'accord.
- Bien.
 
Comme la nuit approchée, il resta dormir avec son père.
 
*****
 
Arthur avait peu dormi. Il avait hâte de voir son aimé. Morgana lui avait préparé de quoi déjeuner, mais il avait à peine grignoté.
 
Il entendit du bruit sur sa droite, il sortit son épée mettant sa sœur derrière lui pour la protéger, même s'il savait qu'elle avait ses pouvoirs pour le faire quand il vit des cheveux bruns, des yeux bleus et un sourire magnifique lui faire face.
 
- Merlin. Soupira-t-il avant de l'embrasser tendrement.
- Désolée de vous déranger, mais as-tu pu mettre l'oeuf en sécurité Merlin ?
- Oui. Par contre, Arthur, je devrais y retourner dans quelques jours.
- Pourquoi ?
- Elle va naître, la dernière dragonne au monde va naître.
 
Il sourit tendrement devant le regard étincelant de son aimé.
 
- Aussi, vous pouvez venir, il m'a donné l'autorisation.
 
Il se sentit étrange. Il allait revoir Balinor, le père de son sorcier.

Merlin, Arthur et Morgana ont trouvé l'oeuf de Dragon et Merlin s'est assuré de le mettre en sécurité en le confiant à quelqu'un digne de confiance : son père ! Un très bon chapitre, qui fait avancer un peu plus leur quête vers la liberté, et la magie

l'œuf est en sécurité, super 

Encore un très beau chapitre !!