PBLV/Parce que c'est toi/Florian, Thomas/G

Les personnages ne m'appartiennent pas et je ne tire aucun profit de leur utilisation dans cette songfic.

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Chanson d'Axelle Red





Ils avaient vécu tellement de choses depuis leur rencontre. Des hauts et des bas comme dans tous les couples mais ils en étaient chaque fois sortis plus forts. Même le début de leur histoire n’avait pas été facile que ce soit pour Florian qui, marié, se battait contre sa véritable nature ou pour Thomas qui était tombé amoureux d’un homme qui voulait se persuader qu’il était hétérosexuel.  
Mais ils formaient à présent un couple solide et lorsqu’on les voyait, c’était une évidence pour tout le monde qu’ils étaient faits l’un pour l’autre tant leur amour transpirait par chaque pore de leur peau.
Il y a trois mois, lors d’une soirée en amoureux qui s’était révélée parfaite, Thomas lui avait posé la question sans vraiment y avoir réfléchi auparavant. Après tout pourquoi réfléchir quand quelque chose coule de source ? Et c’est surpris mais néanmoins sans aucune hésitation que Florian lui avait accordé sa main. C’est rayonnants et les doigts entrelacés qu’ils avaient regagné leur studio où ils avaient sellé leurs fiançailles de la manière la plus tendre qui soit.


Les mauvais caps, ils les avaient passés et étaient certains à présents que jamais plus ils ne devraient en traverser et que même si c’était le cas, leur couple tiendrait bon. Florian était l’homme qu’il lui fallait, et lui le sien. Ils se complétaient à merveille, différents mais complémentaires, tels deux robinets, l’un rouge, l’un bleu et qui combiner donne la température idéale.
Pendant longtemps Thomas avait pensé que l’homme de sa vie serait celui qui pourrait le rendre heureux éternellement et avec qui la routine ne s’installerait jamais, mais avec Florian, il s’était rendu compte qu’il avait pris le problème à l’envers. Dans un couple, on n’était pas forcément au comble du bonheur à chaque instant et les habitudes prenaient souvent beaucoup de place dans le quotidien. La question n’était donc pas de trouver l’homme qui vous rendrait heureux au jour le jour mais celui sans qui vous ne pourrez plus jamais l’être une seule fois. Et cet homme c’était Florian. Il en avait acquis la certitude lors de leurs différentes disputes et séparations. Il avait besoin de lui et jamais aucun autre n’avait eu cet effet sur lui.




Leurs amis avaient insisté pour qu’ils passent leur dernière nuit d’hommes célibataires séparément. Le matin du jour J, Thomas attendait donc son promis sur la place du Mistral. Jamais Mélanie ne l’avait vu aussi nerveux, elle l’avait empêché plus de dix fois déjà de porter la main à sa bouche pour se ronger les ongles.
Soudain, Florian lui apparut, dans un costume blanc qui tranchait avec les couleurs sombres qu’il portait quotidiennement pour aller au travail. A cet instant, le quartier tout entier aurait pu exploser, Thomas n’aurait rien remarqué. Il ne pouvait détacher son regard de l’homme de sa vie qui s’avançait tout sourire vers lui.




En le voyant arriver vers lui, Thomas repensait au chemin qu’ils avaient parcouru pour en arriver là. Il avait aidé Florian à s’accepter. Tel un papillon qui déploie ses ailes en sortant de son cocon, il l’avait encouragé à déployer les ailes de l’homme qu’il était réellement. Il n’était plus celui dont il était tombé amoureux il y a quelques années, il avait changé. Au début, Florian s’était accroché à Thomas comme à une barrière de sécurité, il avait fait de lui, le gouvernail qui le guidait dans sa nouvelle vie. Et lorsqu’il avait voulu lâcher la grand-voile pour se laisser porter par le vent, le barman avait eu peur pour son couple en le voyant partir à la dérive tout en refusant de l’admettre.
Heureusement, ils avaient fini par se retrouver et s’était alors jurer de ne plus jamais rien se cacher, toutes leurs peurs, toutes leurs peines, tous leurs désirs, bref tout ce qui à force d’être gardé pour soi, fini par pourrir un couple comme un ver détruit un fruit de l’intérieur. De toutes façons, les non-dits, chacun des deux les ressentait et par expérience, ils savaient à présent que cela faisait plus de dégâts qu’une bonne conversation.




Thomas n’avait pas connu sa mère et c’était sa tante qui s’était substituée à elle pour lui donner tout l’amour qu’un enfant mérite d’avoir. Il savait donc que les liens du sang n’étaient pas les plus forts et que les liens affectifs les surpassaient grandement. C’est cette raison qui avait fait, que même en sachant qu’il n’épouserait jamais une femme,  il était depuis toujours convaincu qu’il serait un jour papa. Florian allait faire de lui un homme marié et il espérait à présent de tout son cœur qu’il fasse très bientôt de lui, un père.
S’il n’avait aucune certitude concernant ses qualités paternelles, il n’avait pas de doutes concernant celles de son futur mari. Avec Elodie, il était un papa merveilleux. Parfois un peu trop protecteur mais toujours prêt à l’aider et la soutenir. Lorsqu’il avait quitté sa maman, sa fille n’avait que douze mais il n’avait pourtant pas voulu lui cacher la raison de leur séparation. Avec des mots simples, il lui avait expliqué que son cœur battait à présent pour un homme mais que cela ne faisait pas de lui quelqu’un de différent.
Son premier désir le plus cher, c’est-à-dire épouser l’homme qu’il aime, étant sur le point de se réaliser, Thomas aspirait à présent que le second se réalise également et que Florian accepte d’avoir un second enfant avec lui.




C’était fait ! Leurs vies étaient liées de façons officielles. Ils allaient vieillir ensemble, se voir changer, leurs cheveux allaient blanchir ou même tomber. Leur peau allait peu à peu se laisser aller et se creuser de sillons. Leurs ébats seraient sans doute de moins en moins fougueux non pas, par manque d’envie mais à cause de l’action du temps sur leur corps. Mais Thomas était certain d’une chose, c’est que l’éclat qu’il avait en ce moment dans les yeux en regardant celui qui était à présent son mari, ne changerait jamais. Il l’aimait de tout son cœur et son amour, lui, ne vieillirait pas, il ne ferait que grandir.
Les alliances autour de leurs annulaires, les deux hommes s’observaient avec des yeux brillants et lorsque la phrase « Vous pouvez embrasser le marié » fut enfin prononcée, leurs lèvres se soudèrent pour sceller cette promesse d’amour éternel qu’il venait de coucher sur un papier et ce, devant tous leurs amis et leur famille.

J'étais certaine que tu rebondirais sur l'actualité Française, Yseult ! Nous n'aurons pas attendu longtemps pour assister au premier mariage gay en France. Et ce sont ces deux là qui nous donnent ce bonheur !

Merci pour ce magnifique texte et cette chanson... Et vive l'égalité et le mariage pour tous...

Oooooooh je n'ai pas pensé une seule seconde que tu la posterais aujourd'hui. J'adore cette chanson :j\'aime: :j\'aime: Florian et Thomas :j\'aime:

Mais c'est délicieusement guimauve ça Yseult!!

magnifique OS :j\'aime: :j\'aime: :j\'aime:

Joli OS

très beaux texte ça fait du bien de lire cette histoire après toutes les horreurs entendues sur le mariage entre personnes du même sexe. Merci d'avoir partagé avec nous

Cissy a écrit:

Mais c'est délicieusement guimauve ça Yseult!!

Totalement daccord mais :j\'aime: