NCIS - L'amour avec toi - Tony/Gibbs - G

Reclassement de l'anniversaire de Christie.

Préambule : Les personnages de la série ne m’appartiennent pas. Ils sont la propriété exclusive de : Donald P. Bellisario & Don McGill. Je ne tire aucun bénéfice de leur mise en situation dans cette fiction.
 

 
 
 
- Tony ? A quoi tu penses ?

L’agent leva le regard vers son supérieur qui s’avançait vers lui et sourit :

- Je ne suis pas sûr de pouvoir te dire à quoi je pense ici patron ! Ca ferait peut-être un peu désordre.

Le sourire qui accompagnait ces mots fit courir un frisson délicieux sur l’échine de Gibbs.
 
Plongeant ses yeux dans les prunelles de son subordonné, le chef d’équipe reconnut la même faim qui le taraudait, cette faim qu’ils avaient éprouvée simultanément lorsque Tony était entré en trombe dans le vestiaire au moment où lui-même sortait de la douche. Les deux hommes s’étaient percutés et, sous le choc, la serviette qui lui ceignait les hanches était tombée au sol. La même boule s’était alors formée dans leurs ventres tandis qu’en balbutiant des excuses Tony aidait son chef à se relever.

Lorsque leurs mains s’étaient effleurées, leurs corps avaient semblé s’embraser.
Gibbs avait senti son désir s’éveiller et, au tremblement qui agitait les doigts de Tony, il avait su que celui-ci ressentait un besoin identique ! Corps contre corps leurs lèvres s’étaient approchées et, au moment où elles allaient se joindre, Ziva avait fait irruption dans la pièce :

- Hé patron !

- Ziva ! avait hurlé Gibbs en attrapant sa serviette pour se couvrir tandis que Tony faisait un pas en arrière, comme brusquement piqué par une tarentule. Ici se sont les vestiaires des hommes ! Tu n’as rien à y faire !

- Oh ! Il n’y a rien que je n’ai déjà vu avant, déclara l’Israélienne sans paraître autrement gênée de surprendre son supérieur dans le plus simple appareil. On vient de nous signaler un corps…

- Et ça te donnait le droit de venir mater le mien peut-être ?

- Je ne pouvais pas savoir que vous preniez une douche ! se défendit l’agente. Et puis tant qu’à mater, autant que ça vaille le coup d’œil, finit-elle avant de s’éclipser sous le regard outré de Gibbs qui s’habilla alors rapidement pour rejoindre son équipe.

Mais durant tout le temps qu’avaient duré leurs constatations auprès du marine qui venait de se donner la mort, il avait senti sur lui le regard brûlant de son second.

Tony rongeait son frein depuis des heures, depuis que Ziva avait interrompu leur baiser et là, dans le bureau, alors que ses deux collègues venaient de partir, il lui semblait que s’il venait à simplement effleurer la peau de Gibbs, ils s’enflammeraient instantanément.
- J’aime quand tu m’appelles patron, dit Gibbs d’une voix un peu rauque en s’avançant vers lui. Et je crois bien que je sais parfaitement à quoi tu penses…

- Ah oui ? Tu lis dans mes pensées maintenant ?

- Tes pensées sont si peu discrètes que même un aveugle pourrait les lire ! rétorqua l’aîné en s’approchant un peu plus.

- Alors dis-moi à quoi je pense…, déclara Tony d’une voix suggestive en quittant le rempart de son bureau pour s’avancer vers son supérieur.
Ils s’étaient tournés autour durant des mois, chacun luttant contre ses propres penchants par peur de la réaction de l’autre. Cela avait créé une véritable tension entre eux. Jusqu’à ce jour, deux mois plus tôt, où Gibbs avait failli se faire tuer dans une embuscade.

Tony se souvenait de sa peur lorsqu’il l’avait vu tomber, de son soulagement lorsqu’il s’était aperçu que son patron n’avait rien de grave. L’agent refusant obstinément de rester en observation, il l’avait raccompagné, exigeant de pouvoir passer la nuit auprès de lui afin de veiller à ce qu’il aille bien.

Il se souvenait encore avec un frisson fort agréable de la manière dont Gibbs lui avait alors dit :

- Tu es sûr de vouloir passer la nuit avec moi ? Tu sais à quoi tu t’exposes ?

Les yeux dans les yeux, les lèvres au bord des siennes il avait rétorqué, tentant de calmer les battements de son cœur :

- Et à quoi est-ce que je m’expose exactement ?

Les lèvres de Gibbs s’écrasant sur les siennes avaient été sa seule réponse et la nuit qui avait suivi n’était certainement pas celle que préconisaient les médecins lorsqu’ils avaient accepté de libérer l’agent à condition que quelqu’un passe la nuit à ses côtés !

Et depuis, il semblait au plus jeune qu’il ne se rassasierait jamais de celui qui était désormais son amant.
- Salle de conférence ! Tout de suite !

La voix de Gibbs avait encore descendu et ses yeux brillaient d’une envie de plus en plus mal contenue.

Rien que le son de cette voix l’enflammait et le regard affamé qu’il posait sur lui faisait monter sa température de plusieurs degrés.

Tentant de dissimuler son excitation, Tony se dirigea vers l’ascenseur et se plaqua contre la paroi comme si le fait que Gibbs puisse l’effleurer en entrant risquait de lui faire perdre tout contrôle.
Un coup de poing énergique avait immobilisé la cabine entre deux étages et déjà leurs corps se soudaient, leurs bouches s’unissaient, les mains fébriles dégrafaient les vêtements encombrants.

Si des réparateurs étaient venus à ce moment-là pour vérifier pourquoi l’ascenseur était coincé, ils auraient vu la cabine trembler par moments, entendu des soupirs et des gémissements…

Lorsque les portes s’ouvrirent, deux hommes légèrement rouges, le front maculé de sueur en sortirent et ceux qui attendaient pour monter reculèrent d’un pas à la bouffée de chaleur qui les cueillit alors.

- Merde ! Ils pourraient faire un effort sur la clim’, tempêta un usager en appuyant sur le bouton de fermeture des portes.


Tony et Gibbs échangèrent un regard amusé avant de se diriger vers la voiture du plus jeune : ils n’avaient pris que l’entrée, le meilleur était à venir.
 
 
(1)Parler à un' jeune fille comme ça !

J'adore et le texte et le couple 

ha les ascenseurs ! 

Merci à vous trois!  
Pour ma part je ne suis pas fan du couple (impossible de voir Gibbs en gay!) mais je suis ravie que d'autres l'aiment et apprécient mes écrits à leur sujet.