Cissy Moderatrice générale
Zodiaque : Signe Chinois : Messages : 18922 Date d'inscription : 20/06/2009 Age : 62 Localisation : Normandie
| Sujet: Hawaii 5-0 - Jusqu'à demain peut-être - Steve/Danny - G Lun 14 Juil 2014 - 22:10 | |
| Deuxième et dernier reclassement de la soirée: une fiction destinée à Aynath. Les personnages de la série ne m’appartiennent pas. Ils sont la propriété exclusive de : Léonard Freeman, Alex Kurtzman, Roberto Orci, Peter M. Lenkov. Je ne tire aucun bénéfice de leur mise en situation dans cette fiction. Jusqu’à demain peut-être - Et s’il t’était arrivé quelque chose ? Et si cet homme t’avait tué ?- Mais il n’est rien arrivé : il ne m’a pas tué ! - Tu n’est pas invincible babe ! Tu le sais ça ?- Bien sûr que je le sais. Je ne suis pas aussi stupide que tu sembles le croire !- Alors montre-le moi ! Parce que ce que tu as fait n’était pas seulement stupide c’était aussi terriblement dangereux ! Et monstrueusement égoïste !- Egoïste ? Je ne vois pas en quoi c’était égoïste !- Parce que tu n’as pas pensé à moi, tout simplement ! Ni à moi, ni à Grace !!! Que deviendrions-nous sans toi hein ? A ces mots où transparaissaient toute la peur rétrospective de son amant, l’ex-seal se sentit fondre de tendresse et l’expression qu’il arbora alors effaça les derniers vestiges de la colère de Danny qui lui ouvrit les bras et le serra contre lui. Rapproche-toi de moi. J'ai besoin de parler. Parler un peu de toi, de moi Jusqu'à demain peut-être Ou bien jusqu'à la mort.
Steve avait refermé ses bras sur lui et il avait appuyé sa tête contre sa poitrine, à cet endroit qui paraissait fait juste pour lui, qui paraissait porter son empreinte. Il respirait l’odeur musquée de l’eau de toilette qu’utilisait son amant et soudain toutes ses craintes, toutes ses angoisses, toutes ses colères s’évanouissaient.Quoi qu’il se passe, quoi que leur réserve l’avenir, à cet instant précis il ne craignait plus rien : Steve était là et il entendait son cœur battre sourdement à son oreille, ses mains caressaient doucement son dos et dans le silence, ils se disaient mille mots : pour hier, pour aujourd’hui et demain… Les je t’aime que leurs âmes se murmuraient n’étaient perceptibles que d’eux seuls. Je ne sais pas encore Le temps qu'il durera Cet amour que nous vivons là. Jusqu'à demain peut-être, Ou bien jusqu'à la mort. Jusqu'à demain peut-être, Ou bien jusqu'à la mort.
A cet instant précis, à l’abri dans l’étreinte protectrice, Danny se disait que le bonheur c’était ça : juste deux bras autour de lui, un souffle sur le haut de sa tête, un cœur qui battait à l’unisson du sien, et juste ce silence fait de tous les mots que leur pudeur leur interdisait de se dire. Ce que serait le lendemain il l’ignorait, et à ce moment-là, il s’en moquait. Il y avait eu bien des hauts et des bas pour en arriver là, à eux deux, imbriqués comme s’ils ne formaient plus qu’un seul corps. Il y avait eu des hésitations, des refus, des colères, des tâtonnements, des avancées suivies de brusques reculs, des angoisses et tant de temps passé à se demander s’ils avaient raison, s’ils pouvaient, s’ils devaient, s’ils regretteraient… On se jette dans l'amour Comme dans une eau claire. Et l'on fête chaque jour Comme un anniversaire. Et je te donne tout, Et tu te donnes toi. On dit qu'on ira jusqu'au bout, On ne dit pas de quoi. On dit que l'on y croit On dit n'importe quoi.
Mais du moment où ils avaient enfin décidé de s’avouer leur amour, de ce premier baiser au soir d’une enquête ou il avait failli mourir, de ce premier regard empli d’angoisse que Steve avait alors attaché sur lui, de cet instant où il avait vu son chef et ami encore tremblant de la peur d’avoir été sur le point de le perdre, de ces mots que celui-ci n’arrivaient pas à coordonner… De ce moment-là ils avaient décidé de faire la route à deux et qu’adviennent ce que pourrait ! Je ne sais pas encore Le temps qu'il durera Cet amour que nous vivons là. Jusqu'à demain peut-être Ou bien jusqu'à la mort. Jusqu'à demain peut-être Ou bien jusqu'à la mort.
Evidemment cela ne s’était pas fait tout seul. Evidemment qu’il y avait eu bien des éclats, bien des heurts, bien des blessures. Il avait dû apprivoiser le demi-sauvage dont il était fou, lui apprendre qu’il avait le droit d’aimer et qu’il pouvait exprimer son amour. Il avait dû apprendre à faire face à cette peur viscérale de l’abandon qui le hantait depuis la mort de sa mère et son départ pour le continent.Lui-même avait appris à composer avec ses propres craintes, ses questionnements, son désir de ne pas reproduire les erreurs de sa précédente union. Et tout cela s’était souvent soldé par des querelles à l’issue desquelles chacun partait de son côté, pour quelques heures, pour quelques jours parfois… Mais toujours ils se retrouvaient, parce que loin l’un de l’autre ils n’étaient plus entiers. On ressemble, toi et moi À ces bêtes sauvages. Qui se mordent quelques fois Pour s'aimer davantage
Mais petit à petit ils avaient trouvé leurs marques : c’était passé par la divulgation de leur relation à leurs amis. Il riait encore de l’air abasourdi de Chin alors que le sourire de Kono leur avait appris que celle-ci savait depuis longtemps, peut-être même avant eux. Puis Danny avait parlé à sa fille qui s’était contentée de le regarder de ses grands yeux emplis d’amour avant de lui sauter au cou en criant de joie de savoir que son Danno aimait oncle Steve et que désormais elle passerait chez celui-ci les week-ends où elle vivait avec son père. Celui-ci avait d’ailleurs fini par lui demander si c’était oncle Steve ou la maison de la plage qu’elle préférait dans cet arrangement. Mais il aimait voir les deux amours de sa vie aussi complices, riant et se taquinant ensemble, faisant même front contre lui, au point qu’il avait fini par hausser le ton contre son compagnon en lui rappelant qu’être père n’était pas seulement céder à tous les caprices de l’enfant, et ce d’autant moins que celle-ci désormais habitait avec eux depuis que Rachel était partie pour l’Idaho avec Stan, la fillette ayant alors décrété que si on la forçait à la suivre, elle s’enfuirait dès qu’elle en aurait l’occasion. Et désormais ils étaient trois, heureux comme il n’aurait jamais pensé possible de l’être. Etre aimé et aimer, c’était cela la voie du bonheur. Jamais on n'a fait mieux. Jamais on ne fera. Avec un peu d'eau et de feu Plus grand amour que ça Plus bel amour que ça Plus bel amour que toi.
Oh oui il l’aimait son seal ! Il l’aimait malgré son imprudence confinant à l’inconscience qui l’avait encore jeté devant un homme armé, quelques heures plus tôt ! Il se souvenait que son cœur s’était arrêté dans sa poitrine lorsqu’il l’avait vu tomber : durant quelques instants, il avait pensé que son amour venait de lui être ravi et le cri qu’il avait poussé en courant vers l’agresseur tout en tirant à son tour était un mélange de chagrin, de terreur pure et de rage. Mais Steve avait son gilet pare-balles et, même s’il allait arborer durant plusieurs jours un hématome géant sur le côté gauche où le projectile l’avait frappé, il était sain et sauf ! Repris par l’effroi qui l’avait sidéré une fraction de seconde lorsqu’il l’avait vu tomber, Danny se serra un peu plus contre lui, juste pour s’assurer qu’il était bien là et qu’il ne le quitterait pas, pas aujourd’hui en tout cas. Je ne sais pas encore, Le temps qu'il durera. Ca durera Jusqu'à demain peut-être Ou bien jusqu'à la mort. Jusqu'à demain peut-être Ou bien jusqu'à la mort. Petit à petit l’étreinte devint moins sage. Des mains se faufilèrent sous les vêtements, vinrent effeuiller ceux-ci pour mettre à nu des peaux réactives. Des bouches se cherchèrent, se trouvèrent, des langues entamèrent l’une avec l’autre le ballet éternel des amoureux, des mains se mirent à courir sur des corps enfiévrés. Et lorsque la jouissance le faucha, Danny Williams sut qu’il avait trouvé ce que trop de personnes cherchent en vain toute leur vie et qu’il se battrait pour le conserver autant de temps qu’il le pourrait.Peut-être, peut-être bien FIN Chanson de Michel FugainSi ceux qui disent du mal de moi savaient exactement ce que je pense d'eux, ils en diraient bien davantage (S. Guitry) La bêtise est infiniment plus fascinante que l'intelligence. L'intelligence, elle, a des limites, tandis que la bêtise n'en a pas (C. Chabrol) | |
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homer Le rêve devient ta réalité….
Zodiaque : Signe Chinois : Messages : 6380 Date d'inscription : 16/09/2010 Age : 40
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Invité Invité
| Sujet: Sujet: Hawaii 5-0 - Jusqu'à demain peut-être - Steve/Danny - G Mar 15 Juil 2014 - 12:34 | |
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djorie Le rêve devient ta réalité….
Zodiaque : Signe Chinois : Messages : 2153 Date d'inscription : 19/02/2010 Age : 43
| Sujet: Re: Hawaii 5-0 - Jusqu'à demain peut-être - Steve/Danny - G Mar 15 Juil 2014 - 18:44 | |
| Une très jolie songfic Cissy | |
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Cissy Moderatrice générale
Zodiaque : Signe Chinois : Messages : 18922 Date d'inscription : 20/06/2009 Age : 62 Localisation : Normandie
| Sujet: Re: Hawaii 5-0 - Jusqu'à demain peut-être - Steve/Danny - G Mar 15 Juil 2014 - 21:36 | |
| Un grand merci à vous trois! Si ceux qui disent du mal de moi savaient exactement ce que je pense d'eux, ils en diraient bien davantage (S. Guitry) La bêtise est infiniment plus fascinante que l'intelligence. L'intelligence, elle, a des limites, tandis que la bêtise n'en a pas (C. Chabrol) | |
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