suite à un gros problème internet je n'ai pu poster la suite. alors pour me faire pardonner voici deux chapitre. si il y a quelques fautes veuillez m'en excuser 'ai dut y apporte une ou deux modifications et pour arrêter de faire durer le suspense j'ai préféré ne pas les renvoyer à cissy.
Chapitre 8
Elle tenait dans la main un avis de disparition. Elle le lut à voix haute :
« Martine Haustine, fille du propriétaire de la célèbre marque de voiture Haustine, à été enlevée il y a de cela trois ou quatre jours. Elle passait des vacances à Washington avec des amis. C’est son père qui a signalé sa disparition. Il n’avait pas reçu son coup de téléphone à l’heure dite.
- Abby comment peux-tu être sûre que ça a un rapport avec…
- Je n’ai pas fini ! S’énerva Abby. Je disais donc… ah oui ! Ses amis ont déclaré que la dernière fois qu’elle avait été vue, un homme l’avait draguée. Sa description et le portrait robot correspondent à Mickael. Alors ça en jette un coup non ? »
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« Tu sais où on doit aller LJ ? Parce que je crois bien qu’on est perdu, pas toi ?
- La ferme Jackson et avance ! Je crois avoir entendu une voiture un peu plus loin par là.
- Où ça par là ? Je te ferais dire que je ne vois pas ta main et encore moins ce qu’il y a devant moi.
- Je te dis d’avancer et de te taire : qu’est-ce que tu ne comprends pas dans ce que je te dis ?
- Rien, mais je n’ai pas envie de me tordre la cheville, moi !
- Moi non plus je te ferais dire et… ATTENTION !!!!!!!!!!! »
C’est alors que le chemin se déroba sous leurs pieds. Ils durent courir sur une pente raide avant d’atterrir dans un ruisseau. Ils restèrent pendant de longues secondes la tête dans l’eau avant d’essayer de se relever. Jackson y parvint sans trop de difficulté, mais LJ, lui, eut plus de mal. Effectivement il était bloqué au niveau du dos. Il ne parvint à se redresser que grâce à l’aide de son ami. Et là, trempés jusqu’aux os, endoloris de partout, ils avancèrent dans cette sombre forêt encore plus inquiétante qu’en plein jour.
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« Alors comme ça vous êtes un agent fédéral ? Pourquoi avoir choisi cette carrière ?
- Pour tuer l’ordure qui a assassiné ma famille.
- Oh, je vois. Vous jouez au preux chevalier blanc. Mais maintenant qu’allez-vous faire ?
- Faire en sorte de devenir l’inspecteur Robert Dacier.
- Qui ?
- C’était une série des années soixante-dix où un policier se retrouvait en chaise roulante après avoir survécu à une tentative d’assassinat.
- Oh je vois ! On pourrait croire que vous l’imitez. »
Elle éclata d’un rire sinistre à vous donner la chair de poule. En plus il résonnait sur les murs de l’entrepôt. Gibbs ne savait plus quoi penser, encore moins si son père et LJ avaient pu s’en sortir. La seule chose qu’il savait était qu’il était seul et qu’il ne pourrait s’en sortir sans une aide extérieure. C’est à ce moment là qu’il entendit la porte s’ouvrir pour laisser la place aux deux sbires de la femme, dont il ignorait encore l’identité.
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« Ca en jette un coup, ça oui mais maintenant on fait quoi de ces infos ? Parce que là on connaît peut-être l’identité de la bonne femme à l’arrière du véhicule que poursuivait le patron mais ça ne nous dit pas où elle est ni où est le patron, alors à moins que tu aies une idée lumineuse pour la retrouver Abby…
- En fait je n’ai aucune autre information à part ça MacGee. Mais c’est quand même pas mal non ?
- Ouais, bon travail Abby. Mais vois-tu, on n’est même pas sûrs que ce soit la bonne personne. On garde cette info pour plus tard, bien au chaud. Bon, on va se concentrer sur la voiture et sur les personnes qui ont kidnappé le patron. Tu as tiré quoi de la cassette Kate ?
- En fait je n’ai pratiquement rien vu : on voit deux silhouettes. Elles ont la tête baissée, avec des masques chirurgicaux. On dirait Mickael et Hank mais je ne serais pas aussi catégorique que la première fois. Alors pour résumer, on n’a que dalle ! »
Ils soupirèrent et commencèrent même à se demander si ils allaient un jour revoir leur patron et sa famille car leur enquête n’avançait pas des masses.
Chapitre 9
Les deux sbires s’assirent par terre, dos au mur. Ils paraissaient fatigués. Leur chef dut attendre au moins cinq longues minutes avant d’obtenir des informations de leur part.
« Ils nous ont semé, commença Mickael.
- Bande d’incapables ! Comment avez-vous pu les perdre ? Ce ne sont que deux vieux…
- Qui marchent vite, ne laissent que peu voire pas de traces et qui ne se sont pas arrêtés pour souffler. En plus Mickael est tombé et on a dû s’arrêter. Alors on fait tout ce qu’on peut mais… coupa le dénommé Hank.
- Ca suffit ! Je ne veux plus entendre vos simagrées qui ne m’intéressent pas. Moi, tout ce que je vois c’est le résultat. A l’heure actuelle il est le suivant : ils se sont enfuis. »
Elle réfléchit quelques secondes avant de dire :
« Amenez-le à la voiture, on déménage, on va retrouver la fille. Elle tourna la tête vers Gibbs : Et vous ne tentez rien, sinon on vous tue, c’est clair ? »
Il hocha la tête. Heureusement que son père avait penser à lui remettre ces menottes avant de partir car sinon il aurait était mal barré. En plus il entendit Hank dire :
« Passe les clefs Hank, on va lui enlever les menottes.
- Pourquoi ?
- Ce sera plus simple pour le porter.
- Ah ouais, pas bête… et en plus il ne pourra nous filer entre les doigts celui-là »
« Merci papa pour ton idée de génie » avait pensé Gibbs au moment ou Mickael s’approchât avec les clef.
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« Aïe, aïe mon dos, se lamenta LJ. »
Depuis leur chute dans la rivière, ils avaient dû s’arrêter un nombre incalculable de fois. De plus l’adrénaline accumulée pendant le début de la course poursuite venait de s’estomper. De ce fait, maintenant ils sentaient la fatigue, la faim, la soif et l’inquiétude. Durant cette pause ils s’endormirent. LJ avait la tête posée sur l’épaule de Jackson et ce dernier avait sa tête posée sur celle de LJ.
« Messieurs, ça va ?... messieurs ? »
Jackson entendit juste une voix lointaine. Il était encore dans les limbes de son sommeil. Il finit par ouvrir les yeux pour voir un homme avec un gilet orange : un chasseur. Cet homme bougeait les lèvres mais il ne l’entendait plus. D’ailleurs lui se sentait mal, fatigué et groggy. Pourtant il avait plutôt bien dormi, comme une souche. Il ouvrit la bouche pour parler : tout ce qui en sortit fut une violente quinte de toux. Quand à LJ il ne se réveillait pas. Le jeune homme qui avait trouvé les deux papys décida d’appeler une ambulance qui arriva assez rapidement.
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Ils avaient passé la nuit au bureau, ils ne pouvaient se résigner à laisser cette enquêtes en suspens ne serait-ce que pour une heure. Ils dormaient tous soit sur leur chaise soit par terre. Il était tôt le matin : ça devait faire deux jours que leur patron avait disparu, deux jours que leur enquête piétinait.
Ils étaient en train de dormir quand le téléphone du bureau de Tony sonna. Ce dernier se réveilla en sursaut comme tous les autres membres de l’équipe. Il décrocha, mit le mode haut parleur et attendit :
« Hôpital de la pitié bonjour, je souhaiterais parler à l’agent Dinozzo.
- Bonjour, c’est moi, dit ce dernier d’une voix légèrement ensommeillée.
- Connaissez-vous un dénommé Jackson Gibbs et Leroy Jethro Moore ?
- Oui, oui bien sûr. Vous avez des informations à nous communiquer sur ces personnes ?
- Oui, ils viennent d’être transportés dans notre hôpital. Pouvez-vous passer ?
- Bien sûr on arrive immédiatement. »
Tony raccrocha. Il soupira et parut même un peu soulagé. En fait ils avaient une chance, infime mais une chance quand même de retrouver leur patron. Tony, Kate et MacGee partirent à l’hôpital.
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Après lui avoir enlever ces menotte Hank l’avait chloroformé afin de pouvoir le transporter jusqu’au camion.
Ensuite il s’était réveillé dans une petite cabane, allongé sur lit. Il avait les mains ligotées aux montants. Il mangeait de la soupe avec une paille !
Quant à la notion du temps, il n’en avait plus. Pourtant, dans la pénombre de la pièce il crut voir, une fois, une forme allongée par terre sous une fenêtre fermée. Il avait toujours l’espoir que son équipe le retrouve, même si lui ne savait rien de l’endroit où il se trouvait. Par ailleurs il espérait que son père et LJ allaient réussir à rameuter du secours. Certes ils avaient changé de lieu mais il avait bon espoir qu’ils aient oublié un indice. Même un tout petit, il savait qu’Abby saurait comment l’analyser.